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RafrachirLe géant américain Google reconnaît lui-même dans un document transmis à la justice, et repéré par le site numerama.com, que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès lors que l'usager choisit d'utiliser Gmail pour échanger avec autrui.
Dans ce rapport, Google rappelle que sa boîte de messagerie Gmail est utilisée par "400 millions d'internautes dans le monde". La firme reconnaît en outre que "comme tous les systèmes de délivrance de messages électroniques, Google utilise un système automatique qui scanne le contenu des messages afin de repérer les spams, de détecter les virus ou de diriger correctement les e-mails".
Google assure malgré tout qu'"aucune intervention humaine ne participe à ce système de scanners automatisé".
C'est l'ONG américaine Consumer Watchdog qui a repéré l'information. Selon elle, Google s'appuie sur une décision de la Cour suprême (Smith v. Maryland), relative à la collecte des communications électroniques sans mandat, afin de faire échouer un recours collectif lancé par des usagers préoccupés par la protection de leur vie privée et qui établit que "tout comme l'expéditeur d'un courrier à un collègue ne peut être surpris que l'assistant de ce dernier l'ouvre à son intention, les personnes qui se servent aujourd'hui d'un service de messagerie en ligne ne peuvent être étonnés si leurs e-mails sont traités par le fournisseur du service utilisé par le destinataire", rapporte le site numerama.com.
Fort de cette précédente jurisprudence, Google se permet donc de poursuivre "qu'une personne n'a aucune attente légitime en matière de vie privée [à avoir] dans les données qu'elle confie volontairement à des tiers".
Des propos qui ont fait réagir John M. Simpson, le président de Consumer Watchdog, qui estime que la firme américaine "a finalement admis qu'elle ne respecte pas la vie privée".
<< Retourner à la page précédenteL'équipe, le 15/08/2013 9:39
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